Se préparer à accueillir la vie avec la Fasciathérapie

Quoi de plus naturel que de porter la vie? Pourtant, pour certaines femmes, ce n’est pas toujours aussi simple. Le/La Thérapeute Complémentaire a pour objectif de renforcer votre perception et de développer l’auto-régulation c’est-à-dire de remettre du mouvement et de la conscience dans votre corps.

L’importance des fascias

Que le projet en soit à son début ou un processus qui dure depuis longtemps, on peut supposer que la vie va s’installer plus facilement dans un milieu chaud et vivant, plutôt que froid et rigide. Mais pourquoi le corps serait-il froid et rigide ? Alors oui, c’est une caricature, mais pour bien comprendre le principe, l’image est plus facile à retenir.

Le fascia est un immense tissu, considéré comme l’organe sensoriel le plus étendu du corps où il est présent en totalité. Il entoure et interpénètre l’ensemble des organes, des muscles, des os, des organes. Le fascia est sensoriel, dans le sens où il participe pleinement à la perception et la conscience de soi. Si les fascias se crispent, se tendent ou se rigidifient, l’auto-régulation est entravée ; le mouvement et la perception de soi appauvris.

La raison de ces perturbations est multi-factorielle : en cause, des traumatismes, des chocs physiques, un stress émotionnel ou psychosocial.

© Association Suisse des Fasciathérapeutes

Le toucher fascial: une voie royale pour une prise de conscience corporelle

Le mouvement interne ou « sensoriel » anime lentement l’intérieur du corps et met en mouvement les fascias de façon rythmique et permanente. Il participe au maintien de la santé en facilitant et en dynamisant la circulation des liquides et en stimulant la vitalité.

Par le toucher manuel, le thérapeute se met à l’écoute des mouvements des fascias. Dans le cas d’un projet de grossesse, le/la thérapeute va particulièrement poser son attention sur le petit bassin, le thorax ainsi qu’au crâne. Après une phase de suivi dynamique tissulaire, le/la thérapeute va maintenir manuellement un état de tension et de résistance juste afin que le corps mobilise ses ressources. Ainsi au gré des divers points d’appui, le corps se régénère. Le thérapeute va également proposer des exercices de Gymnastique sensorielle adaptée à la cliente. Celle-ci apprend de façon progressive à percevoir le mouvement dans son petit bassin. Elle va ainsi développer ses facultés corporelles et ses ressources internes. Ce qui lui permettra de continuer ses exercices en dehors des séances.

Un espace de dialogue

La cliente est invitée à verbaliser son ressenti corporel durant le traitement afin de développer sa perception.

Mais pas seulement ! Si la parole libère le corps, le toucher, lui, libère la parole et il arrive qu’au cours de la séance, une peur profonde émerge à la conscience qui peut avoir un rapport avec la maternité… et va donner du sens et un sentiment de cohérence à ses difficultés. Ce qui permet un bon point d’appui pour transmuter l’expérience 

Les séances de Thérapie Complémentaire sont l’occasion de faire une pause, de s’extraire du tourbillon de la vie quotidienne. La cliente peut ainsi retrouver un lieu intérieur calme, reposant et régénérant, propice à l’installation de la vie.

Auteure:

Marion Boisseau, Thérapeute Complémentaire méthode Fasciathérapie avec Certificat de Branche OrTra TC Vice-présidente de l’ASFascia

Association Suisse des Fasciathérapeutes, www.asfascia.ch

Sources:

Courraud, C. (2019). Fascias, le nouvel organe-clé de la santé, Editions Leduc

Un vertige?

Les vertiges ont des multiples causes.
Une des causes les plus fréquentes est la contracture des muscles cervicaux.
En effet, ils exercent une pression mécanique directe sur une artère ( Artère vertébrale postérieure).
Ce phénomène de compression peu être accentué par la production osseuse anarchique locale ( les fameux ostéophutes dus à l’arthrose)
L’artère a un parcours complexe au mileu des vertèbres cervicales et son rôle est d’irrigier le CERVELET (centre nerveux de l’équilibre).
Sa compression diminue la quantité de sang pouvant circuler = le cervelet, moins bien vascularisé, fonctionne alors moins efficacement. En mobilisant et en étirant les fascias, les contractures diminuent voire disparaissent;
résultats : moins de pression sur l’artère, moins de vertiges…

Mal de dos, mal de bouffe

Ce livre, j’aurai aimé l’écrire… tellement je suis absolument convaincue depuis des années du lien entre les douleurs lombaires et les intestins…. Et qui dit intestin dit alimentation…et même plus que ça encore : ça vaut le coup d’essayer pour toutes les douleurs inflammatoires! Après 15 ans d’expérience, je vous assure que le taux de réussite est flagrant!
Vous allez dire “oh non pas la bouffe!!!” allleezzzzz essayez 15 jours et promis, si ça ne marche pas, vous pourrez vous regaver de sucre,colorants, repas industriels…

Voici la 4ème de couverture de cet excellent ouvrage, à mettre dans les mains de toutes les personnes souffrant du dos… et des autres!

“Mal au dos, au genou, aux cervicales? On nous prescrit immédiatement des produits pharmaceutiques supposés calmer la douleur. La douleur persiste? Ce sont alors les examents radiologiques et IRM qui conduisenr chez le rhumatologue et les infiltrations. La douleur est là? Allons voir un psy.
Personne, jamais personne, tout au long de ce cheminement douloureux ne pense à ce qui entre dans le corps tous les jours, plusieurs fois par jour : l’alimentation.
Personne ne semble établir la moindre relation entre la douleur des vertèbres ou des articulations ce qui entre chaque jour par la bouche : les aliments.
Gilles Bacigalupo s’est posé la question. Il s’est intérrogé sur la qulité des graisses en fonction de l’alimentation. Sur la circulation et les blocages de ces graisses qui glissent ou résistent sous les doigts et les effets douloureux de la détérioration des mauvaises graisses(…)

La story des fascias. Episode 2. Le Fascia, ça sert à quoi?

Serge Paoletti* dénombre 8 fonctions :
– Soutien : maintient l’intégrité anatomique d’un individu
– Support : engaine tout le système nerveux et tout le système vasculaire et lymphatique
– Protection : par ses formidables capacités d’adaptation aux chocs et aux tensions, il protège tout l’organisme. Il s’épaissit aux endroits de fortes contraintes et, à l’inverse, il reste fin dans les zones de grande mobilité
– Amortisseur: grâce à son élasticité, le fascia amortit les contraintes.
– Hémodynamique : c’est le fascia qui est le « cœur » du retour veineux du sang. Le mouvement de pompe de 8 à 12 cycles par minute permet la progression du sang et de la lymphe.
– Défense : lors d’un traumatisme entrainant une plaie du tissu cutané, la défense contre les agents infectieux commence dans la substance fondamentale des fascias. La défense immunitaire intervient secondairement.
– Communications et échanges : la substance fondamentale transmets aux cellules, à partir de la circulation les éléments nutritifs et à partir des nerfs les informations Elle remporte les déchets des cellules vers la circulation de retour et leurs informations vers les nerfs, la cellule en pâtit.
– Biochimique : les fascias, sous l’influence d’une hyperpression sont capables de se rétracter puis, si la pression redevient physiologique, de revenir à la longueur initiale.

On comprend maintenant que lorsque le fascia est atteint, c’est toute la physiologie qui est perturbée !

*Serge Paoletti est l’auteur de « Les fascias, Rôle des tissus dans la mécanique humaine » Sully éditions

La story des Fascias. Episode 1 : Les Fascias, quésako?

On ne connait pas leur nom, pourtant ils sont partout dans notre corps!! Comparés à une toile d’araignée en 3 dimensions, ils traversent notre corps de manière ininterrompue! Non seulement, ils vont envelopper et faire le lien entre chaque structure (muscles, organes os, nerfs, vaisseaux..) mais ils vont s’immiscer à l’intérieur de celle-ci pour former sa matrice et son soutien.

Quand le fascia traumatisé devient traumatisant

«Le fascia est une membrane très fine et translucide. Il a un rôle protecteur, tant sa constitution est robuste et sa capacité d’adaptation est remarquable. Mais les qualités de résistance du fascia peuvent devenir un défaut lorsque le fascia est endommagé. Quand un tissu fascial est traumatisé par accident ou chirurgie, après une période inflammatoire, il se déshydrate. Son dessèchement le rend rigide, pouvant exercer sur les organes qu’il gaine des pressions très importantes, limitant ainsi les mouvements et provoquant des douleurs. Les cicatrices traumatiques ou chirurgicales peuvent être le lieu de douleurs parfois insupportables…Lorsqu’une cicatrice devient inflammatoire, le fascia local modifie sa structure en diminuant son élasticité. Ce phénomène perturbe la mécanique locale et éventuellement gêne le fonctionnement du ou des organes voisins» Extrait de « Mal de dos, mal de bouffe» de Gilles Bacigalupo. Ed du Rocher.